Une initative de
Marie de Nazareth

Halte restauratrice chez Nikê

dimanche 1er avril 29
Jéricho

Vision de Maria Valtorta

       382.1 La route a beau traverser de vertes campagnes bordées d’arbres feuillus jusqu’à la limite de la route, c’est une fournaise sous le soleil de midi. Il monte des champs, où les moissons vont bientôt arriver à maturité, une chaleur et une odeur de four où la fleur de farine devient du pain. La lumière est aveuglante. Chaque épi semble être une petite lampe dorée dans les enveloppes d’or et les barbes piquantes, et le scintillement du soleil sur la paille des tiges est une torture pour les yeux, de même que le scintillement du chemin que le soleil rend aveuglant. C’est en vain que le regard cherche à se reposer sur les feuillages. Si on lève les yeux rougis et irrités à leur recherche, on est encore davantage à la merci d’un soleil impitoyable et il faut aussitôt les baisser pour fuir sa violence, les fermer et se contenter d’une fente à travers les cils poussiéreux. La sueur trace des lignes brillantes sur les joues cramoisies. Les pieds fatigués se traînent, en soulevant une nouvelle poussière qui est un perpétuel tourment.

       Jésus réconforte ses apôtres fatigués. Comme il transpire, lui aussi, il s’est mis son manteau sur la tête pour se défendre du soleil et il conseille aux autres de l’imiter. Ils obéissent sans mot dire, trop épuisés pour pouvoir se livrer à leurs habituelles lamentations. Ils titubent comme des gens ivres…

       « Prenez courage. Voici une maison, là-bas, dans les champs…, dit Jésus.

       – Si elle est comme les autres… on n’y trouve que le découragement de se traîner, sans but, dans une campagne brûlante » bougonne Pierre dans son manteau.

       Les autres approuvent par un “ ouais ! ” découragé.

       « Moi, j’y vais. Vous, restez ici à l’abri de ce peu d’ombre.

       – Non, non. Nous t’accompagnons. Au moins y trouverons-nous un puits, ici où l’eau ne manque pas… et nous boirons pour éteindre le feu qui est en nous.

       – Boire, quand vous avez aussi chaud, vous ferait du mal.

       – Nous mourrons… mais ce sera toujours mieux que ce que nous supportons maintenant… »

       Jésus ne réplique rien. Il soupire et part en avant par un petit sentier à travers les moissons.

       382.2 Les champs ne vont pas jusqu’à la maison, mais s’arrêtent à la limite d’un merveilleux verger, ombragé, où les feuillages tempèrent la lumière et la chaleur. Il forme autour de la maison une couronne épaisse et reposante. Les apôtres y entrent avec un “ ah ! ” de soulagement. Jésus va de l’avant sans se soucier de leurs demandes de s’arrêter un peu.

       Un roucoulement de pigeons, un grincement de poulie, des voix paisibles de femmes arrivent de la maison et se répandent dans le silence absolu de la campagne.

       Jésus débouche sur une petite terrasse qui entoure la maison, comme un trottoir large et propre sur lequel une tonnelle de vigne étend une dentelle de feuillage et une ombre protectrice. Il y a deux puits, l’un à droite de la maison, l’autre à gauche, ombragés par la vigne. Des parterres s’étendent contre les murs de la maison. Des rideaux légers, à rayures sombres, ondulent devant les portes ouvertes. On entend des voix de femmes et des bruits de vaisselle provenir d’une pièce.

       Jésus va dans cette direction, et une douzaine de pigeons, qui becquetaient du grain jeté sur le sol, s’envolent à son passage avec de grands battements d’ailes. Le bruit attire l’attention des gens qui se trouvent dans la salle, et on remarque le déplacement du rideau que Jésus écarte de la main droite. Une servante le pousse aussi à gauche et reste saisie d’étonnement devant l’Inconnu.

       « Paix à cette maison ! Puis-je, comme pèlerin, me restaurer ? » dit Jésus en restant sur le seuil de la pièce.

       C’est une vaste cuisine dans laquelle les servantes sont en train de ranger la vaisselle utilisée pour le repas de midi.

       « La maîtresse ne te repoussera pas. Je vais l’avertir.

       – J’ai douze compagnons avec moi, et si je devais être seul à pouvoir me restaurer, je préférerais m’en passer.

       – Nous le dirons à la maîtresse et certainement…

       382.3 – Maître et Seigneur ! Toi, ici ? Chez moi ? Quelle grâce est-ce donc ? » interrompt une voix, et une femme, Nikê, se précipite et s’agenouille pour baiser les pieds de Jésus.

       Les servantes sont de vraies statues. Celle qui lavait les assiettes est restée avec un torchon dans la main droite et une assiette qui dégouline dans la main gauche, rougie par l’eau bouillante. Une autre, occupée à nettoyer les couteaux, assise par terre dans un coin sur ses talons, se met à genoux pour mieux voir et les couteaux tombent avec fracas sur le sol. Une troisième, qui est en train de vider la cendre des fourneaux, lève son visage noirci et reste bouche bée au-dessus du foyer.

       « Me voilà. On nous a repoussés de plusieurs maisons. Nous sommes fatigués et morts de soif.

       – Oh ! viens, viens ! Pas ici. Dans les salles situées au nord qui sont fraîches et ombragées. Quant à vous, préparez de l’eau pour la toilette et les boissons aromatisées. Et toi, fillette, cours éveiller l’intendant pour qu’il s’occupe d’un casse-croûte en attendant le banquet…

       – Non, Nikê ! Je ne suis pas un hôte mondain. Je suis ton Maître persécuté. Je te demande abri et amour plutôt que de la nourriture. Je demande de la pitié, plus pour mes amis que pour moi-même…

       – Oui, Seigneur. Mais quand avez-vous pris votre dernier repas ?

       – Eux, je ne sais pas. Moi, hier à l’aurore avec eux.

       – Tu vois donc… Je ne ferai pas d’excès. Mais comme une sœur ou une mère, je donnerai à tous ce qu’il faut et à toi, comme servante et disciple, je donnerai amour et aide. Où sont les frères ?

       – Dans le verger. Mais peut-être arrivent-ils déjà. J’entends leurs voix. »

       Nikê court au-dehors, elle les voit et les appelle, puis elle les conduit avec Jésus dans un frais vestibule où il y a déjà des bassins et des serviettes et où ils peuvent se rafraîchir le visage, les bras et les pieds poussiéreux et en nage.

       « Je vous en prie, ôtez vos vêtements trempés de sueur. Donnez-les tout de suite aux servantes. Cela vous fera du bien d’avoir des habits propres et des sandales fraîches. Puis venez dans cette salle. Je vous y attends. »

       Elle sort et ferme la porte…

       382.4 …« Ah ! qu’on est bien à l’ombre, ainsi rafraîchis ! soupire Pierre en entrant dans la salle où Nikê les attend, prévenante et respectueuse.

       – Ma joie de pouvoir vous soulager est certainement plus grande que le soulagement lui-même, ô apôtre de mon Seigneur.

       – Hum ! Apôtre… Oui… Mais, vois-tu, Nikê, pas de façons. Toi, sans montrer que tu es riche et sage, moi sans faire sentir que je suis apôtre. Comme ça… en bons frères qui ont besoin l’un de l’autre pour l’âme et pour la chair. Cela me fait trop… peur de penser que je suis “ apôtre ”.

       – Peur de quoi ? demande la femme, stupéfaite, avec un sourire.

       – De… d’être trop… trop gros par rapport à la glaise que je suis et peur que le poids me fasse crouler… Peur de… d’être orgueilleux et de faire mon petit coq… Peur que… avec l’idée que je suis un apôtre, les autres… les disciples, je veux dire, et les bonnes âmes se tiennent à distance et gardent le silence même si je me trompe… Or je ne veux pas cela, car parmi les disciples, même parmi ceux qui croient, comme ça, tout simplement, il y en a beaucoup qui sont meilleurs que moi, les uns en ceci, les autres en cela… moi, je veux faire comme… comme cette abeille qui est entrée et qui s’est régalée dans les paniers de fruits que tu nous as fait apporter, en prenant un peu de ceci, un peu de cela, et maintenant y met pour compléter les sucs de ces fleurs, et qui ensuite sortira pour sucer les trèfles et les bleuets, les camomilles et les liserons. Elle prend de tout, et moi, j’ai besoin de faire comme elle…

       – Mais tu goûtes à la plus belle fleur : le Maître !

       – Oui, Nikê. Mais de lui j’apprends à devenir fils de Dieu. Des hommes bons, j’apprendrai à devenir homme.

       – Tu l’es déjà.

       – Non, femme. Je suis un peu mieux qu’un animal, et je ne sais vraiment pas comment le Maître me supporte…

       – Je te supporte parce que tu sais ce que tu es, et parce qu’à cause de cela on peut te travailler comme une pâte. Mais si tu étais obstiné, têtu, orgueilleux surtout, je te chasserais comme un démon », dit Jésus.

       382.5 Des servantes arrivent avec des tasses de lait froid et des amphores poreuses où les boissons sont certainement très fraîches.

       « Veuillez vous restaurer » dit Nikê. « Ensuite, vous pourrez vous reposer jusqu’au soir. La maison a des pièces et des lits, et s’il n’y en avait pas, je donnerais les miens pour votre repos. Maître, je me retire pour les occupations de la maison. Vous savez tous où me trouver et où trouver les servantes.

       – Va, et ne te fais aucun souci pour nous. »

       Nikê sort. Les apôtres font honneur au goûter qui leur a été offert. Ils mangent de bon appétit, parlent et commentent.

       « Quels bons fruits !

       – Et quelle bonne disciple !

       – Une belle maison, sans luxe, mais sans misère.

       – Et dirigée par une femme qui exerce une douce autorité. Il y règne ordre, propreté, respect et, en même temps, bonté.

       – Quels beaux champs elle possède tout autour ! Une vraie richesse !

       – Oui. Et une fournaise !… » dit Pierre, qui n’a pas encore oublié ce qu’il a enduré.

       Les autres rient.

       « Pourtant, ici, on est bien. Mais savais-tu que Nikê habitait ici ? demande Thomas.

       – Pas plus que vous. Je savais qu’elle avait près de Jéricho des terres récemment acquises. Rien de plus. Le cher ange des pèlerins nous a guidés.

       – Vraiment, c’est toi qu’il a guidé. Nous ne voulions pas venir.

       – Moi, j’étais prêt à me jeter par terre et à me faire brûler par le soleil plutôt que de faire un pas de plus, dit Matthieu.

       – On ne peut plus voyager de jour. Cette année, le soleil a déjà pris beaucoup de force. Il semble devenir fou lui aussi.

       – Oui, nous marcherons aux premières heures du jour et dans la soirée. Mais bientôt nous partirons dans les montagnes. La chaleur y est plus tempérée.

       – Chez moi ? demande Judas.

       – Oui, Judas. Et aussi à Yutta et à Hébron.

       – Mais nous n’irons pas à Ascalon, hein ?

       – Non, Pierre. Nous irons là où nous ne sommes pas encore allés. Mais nous aurons sûrement encore du soleil et de la chaleur. Un peu de sacrifice pour l’amour de moi et pour celui des âmes. Maintenant, reposez-vous. Moi, je vais prier dans le verger.

       – Mais n’es-tu jamais fatigué ? Ne vaudrait-il pas mieux que tu prennes quelque repos, toi aussi ? demande Jacques, fils d’Alphée.

       – Peut-être le Maître veut-il s’arrêter ici…, insinue Simon le Zélote.

       – Non. Nous partirons à l’aube pour traverser le fleuve à gué aux heures fraîches.

       – Où allons-nous, au-delà du Jourdain ?

       – Les foules reviennent à leurs maisons après la Pâque. A Jérusalem, un trop grand nombre de personnes m’ont cherché en vain. Je prêcherai et je guérirai au gué. Ensuite, nous irons mettre en ordre la petite maison de Salomon. Elle nous sera précieuse…

       – Mais nous ne retournons pas en Galilée ?

       – Nous irons aussi. Mais nous resterons beaucoup dans cette partie méridionale et ce sera un précieux abri. Dormez, moi je sors. »

       382.6 Le souper doit avoir eu lieu. Il fait nuit. Une rosée abondante tombe bruyamment des corniches sur les feuilles de vigne. Dans le ciel, il y a un nombre invraisemblable d’étoiles. Le regard se perd à les contempler. Chants des grillons et cris des oiseaux nocturnes… silence de la campagne…

       Les apôtres se sont déjà retirés. Mais Nikê est levée et elle écoute le Maître.

       Il est assis bien droit sur un siège de pierre contre la maison. La femme est debout, devant lui, dans une attitude d’attention respectueuse. Jésus doit terminer un entretien déjà commencé. Il dit :

       « Oui, c’est une bonne observation. Mais j’étais certain que l’aide du Seigneur ne ferait pas défaut au pénitent, ou plutôt à celui “ qui allait renaître ”. Pendant que nous dînions et que tu interrogeais tout en servant, je pensais que cette aide, ce serait toi. Tu as dit : “ Je ne peux te suivre que pendant de courtes périodes, parce qu’il me faut surveiller la maison et la nouvelle domesticité. ” Et tu le regrettais, en ajoutant que, si tu avais su que tu me trouverais si vite, tu n’aurais pas fait cette acquisition qui te retient. Tu vois qu’elle a été utile pour recevoir les évangélisateurs. Elle est donc bonne. Mais tu peux apporter encore ton aide… en attendant de servir parfaitement ton Seigneur. Je te demande une faveur, pour l’amour de cette âme qui est en train de renaître, qui est pleine de bonne volonté, mais qui est très faible. L’excès de pénitence pourrait l’angoisser et Satan pourrait utiliser cette angoisse.

       – Que dois-je faire, mon Seigneur ?

       – Aller là-bas, à chaque lune, comme si c’était un rite. C’en est un : c’est un rite d’amour fraternel. Tu iras à Carit et, en montant par le sentier parmi les ronces, tu appelleras : “ Elie ! Elie ! ” Il apparaîtra, tout étonné, et tu le salueras ainsi : “ Paix à toi, frère, au nom de Jésus le Nazaréen. ” Tu lui apporteras autant de pains biscuités qu’il y a de jours dans une lune. Pas plus en été. A partir de la fête des Tentes, tu joindras aux pains quatre logs d’huile chaque mois. A la fête des Tentes, tu lui apporteras une peau de chèvre, lourde et ne prenant pas l’eau, et une couverture. Rien d’autre.

       – Et pas un mot ?

       – Le strict nécessaire. Il te demandera de mes nouvelles. Tu diras ce que tu sais. Il te confiera ses doutes, ses espoirs, et ce qui l’accablera. Tu répondras ce que ta foi et ta pitié t’inspireront. Son sacrifice ne durera pas longtemps, d’ailleurs… Pas même douze lunes… Veux-tu faire preuve de pitié envers moi et envers ce pénitent ?

       – Oui, mon Seigneur… 382.7 Mais pourquoi es-tu si triste ?

       – Et toi, pourquoi pleures-tu ?

       – Parce que je sens dans tes paroles un présage de mort… te perdrai-je si tôt, mon Seigneur ? »

       Nikê pleure dans son voile.

       « Ne pleure pas ! Ce sera une telle paix pour moi ensuite…. Plus de haine, plus de pièges, plus toute cette… horreur du péché sur moi, autour de moi, plus de contacts atroces… Ne pleure pas, Nikê ! Ton Sauveur sera en paix. Il sera victorieux…

       – Mais avant… mais avant… Avec mon mari, nous lisions toujours les prophètes… Et nous tremblions d’horreur à cause des paroles de David et d’Isaïe… Mais vraiment, vraiment, en sera-t-il ainsi de toi ?

       – Cela et davantage encore…

       – Oh !… Qui te réconfortera ? Qui te fera mourir avec… espoir encore ?

       – L’amour des disciples et spécialement des femmes fidèles.

       – Le mien aussi, alors. Car, à aucun prix, je ne serai loin de mon Rédempteur. Seulement… oh, Seigneur ! Exige de moi n’importe quelle pénitence, n’importe quel sacrifice, mais donne-moi un courage viril à cette heure-là. Quand tu seras “ comme une terre desséchée ”, “ la langue attachée au palais ” à cause de la soif, quand tu auras l’air d’un “ lépreux qui se couvre le visage ”, fais que je reconnaisse en toi le Roi des rois, et que je vienne à ton secours en servante dévouée. Ne me cache pas ton visage torturé, mon Dieu ! Mais permets-moi de me délecter comme maintenant de la splendeur de ta face, ô Etoile du matin, et fais que je puisse te regarder alors et que, ce jour-là, ton visage s’imprime dans mon cœur, que la douleur aura rendu, comme le tien, aussi mou que cire… »

       Nikê est maintenant à genoux, presque prosternée, en larmes, et de temps à autre, elle lève la tête pour regarder son Seigneur, pureté de chair sous la pureté de la lune, sur le sombre arrière-fond du mur.

       « Tu auras tout cela. Et moi, j’aurai ta pitié. Elle montera avec moi sur mon gibet et de là, avec moi au Ciel. Ce sera ta couronne pour l’éternité. Les anges et les hommes feront de toi le plus bel éloge : “ A l’heure du malheur, du péché, du doute, elle fut fidèle, elle n’a pas péché et elle est venue au secours de son Seigneur. ” Lève-toi, femme, et sois bénie dès maintenant et pour toujours. »

       Il lui impose les mains alors qu’elle est en train de se lever, puis ils rentrent dans la maison silencieuse pour le repos de la nuit.

Observation

Des log et des bat

Juste un an avant sa Passion, Jésus confie à la disciple Nike (i.e. Véronique) la mission de ravitailler Eli, un essénien nouvellement converti, qui vit en ermite près de Jéricho. « À partir des Tabernacles, avec les pains tu lui apporteras quatre log d'huile chaque mois » (EMV 382.6). Quelques mois plus tard, dans une parabole sur la distribution de l’eau, Jésus déclare : « ils en avaient jusqu'à deux cent bat par jour pour eux et leurs terres qu'il leur fallait porter péniblement sur un long parcours » (EMV 467.3). Mais qu’en est-il de ces log et de ces bat, deux termes peu connus de nos jours, et que Maria Valtorta ignorait certainement ?

Récipients divers découverts à Megiddo

Le log était en Israël la plus petite mesure de volume des liquides, valant à peu près un demi litre. Selon les rabbins, ce volume pouvait contenir 6 œufs... Le bat était également une mesure de volume, valant 72 log, soit environ 36 litres. Dans sa parabole Jésus évoque donc un volume d’environ sept milles litres d’eau, représentant les besoins quotidiens d’une petite communauté paysanne. A noter qu’il est fait allusion dans la Bible (1) à ces deux unités de mesure.

(1) Voir Lévitique 14,10.15.24 pour le log et 1 R 7,26 ou 2 Ch 4,5 pour le bat.

 

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