Une initative de
Marie de Nazareth

Nouvel éloge de la Corédemptrice

samedi 13 octobre 29
Nobé

Vision de Maria Valtorta

       511.1 Jésus est à Nobé. Ce doit être récent, car il est en train de s’organiser et de séparer les apôtres en trois groupes de quatre personnes pour les répartir dans les maisons. Il garde avec lui Pierre, Jean, Judas et Simon le Zélote, tandis que Jacques, fils de Zébédée, est à la tête du groupe composé de Matthieu, Jude et Philippe, et qu’au troisième est préposé Barthélemy, avec Jacques, fils d’Alphée, André et Thomas.

       « Après le dîner, allez là où on vous a offert l’hospitalité ; vous reviendrez ici demain matin, et je vous dirai ce que vous devrez faire. Aux heures des repas, nous resterons ensemble. Rappelez-vous ce que je vous ai dit maintes fois : vous devez faire connaître ma Doctrine par votre manière de vivre, entre vous, et à l’égard de ceux qui vous accueillent. Soyez donc sobres, patients, honnêtes dans vos conversations, dans vos actes et vos regards, de manière que la justice rayonne de vous comme un parfum. Vous voyez comme les yeux du monde sont toujours sur nous, pour nous calomnier ou nous étudier, ou encore pour nous vénérer. Ces derniers ont beau former le petit nombre, c’est d’eux que nous devons prendre le plus grand soin, car c’est sur leur foi que se braque l’étude du monde pour l’effriter ; or tout lui est utile comme arme pour détruire l’amour des bons envers moi, et envers vous par conséquent. N’aidez donc pas le monde par une manière de vivre qui ne serait pas sainte, et n’augmentez pas la peine de ceux qui doivent défendre leur foi contre les pièges de mes adversaires en étant pour eux un objet de scandale. Le scandale rend les âmes perplexes, il les éloigne, les affaiblit. Malheur à l’apôtre qui scandalise les âmes. Il pèche contre son Maître et contre son prochain, contre Dieu et le troupeau de Dieu. Je me fie à vous. Ne faites pas en sorte qu’à ma douleur, qui est si grande, il s’en ajoute une autre, causée par vous.

       – Ne crains rien, Maître. Aucun de nous ne te fera souffrir, à moins que Satan ne nous dévoie tous » dit Barthélemy.

       511.2 Anastasica, qui est dans la cuisine avec Elise, entre pour dire :

       « Le dîner est prêt, Maître. Descends pendant qu’il est chaud. Tu te restaureras.

       – Allons-y. »

       Jésus se lève pour suivre la femme qui prend le petit escalier qui, de la chambre du haut où l’on a déjà préparé des lits, descend dans le petit jardin et de là, arrive dans la cuisine égayée par un feu pétillant.

       Le vieux Jean se tient auprès du feu. Elise s’affaire autour des plats et se retourne avec un sourire maternel pour regarder Jésus entrer. Elle s’empresse de verser sur un grand plateau les grains d’orge cuit dans le lait, comme je l’ai déjà vu faire par Marie, femme d’Alphée, à Nazareth avant le départ de Jean et de Syntica.

       « Voilà. Je me suis rappelée que Marie, femme de Clopas, m’a dit que tu aimes cela, et j’avais gardé le plus beau miel pour le faire, et pour Marziam aussi… Je regrette que l’enfant ne soit pas venu…

       – Nikê l’a retenu avec Isaac, puisqu’ils partent demain à l’aurore et qu’elle profite du char jusqu’à Jéricho pour accomplir la mission que tu sais…

       – Quelle mission, Maître ? demande Judas, soudain intéressé.

       – Une mission très féminine : élever un enfant. Seulement, c’est un enfant qui n’a pas besoin de lait, mais de foi, car son esprit est infantile. Mais la femme est toujours mère et elle sait faire ces choses-là. Et quand elle a compris !… Elle vaut bien l’homme, avec en plus la force de la douceur maternelle.

       – Comme tu es bon pour nous, Maître ! dit Elise avec un regard caressant.

       – Je suis sincère, Elise. 511.3 Nous autres, en Israël — et pas nous seulement —, nous sommes habitués à voir dans la femme un être inférieur et à penser qu’elle l’est. Non. Si elle est soumise à l’homme, comme il est juste, si elle est davantage atteinte par le châtiment à cause du péché d’Eve, si sa mission est destinée à s’exercer dans les voiles et la pénombre, sans actes et sans cris éclatants, si tout en elle se trouve comme étouffé par un voile, elle n’en est pas moins forte ni moins capable que les hommes. Sans rappeler les grandes femmes d’Israël, je vous dis qu’il y a beaucoup de force dans le cœur de la femme : dans le cœur, comme pour nous, les hommes, dans l’intelligence. Et je vous assure que la place de la femme, par rapport aux coutumes comme par rapport à bien d’autres conditons, va changer. Et ce sera juste parce que, comme moi pour tous les hommes, une Femme obtiendra pour les femmes, d’une manière spéciale, grâce et rédemption.

       – Une femme ? Et comment veux-tu qu’une femme rachète ? dit Judas en riant.

       – En vérité, je te dis qu’elle est déjà en train de racheter. Sais-tu ce que c’est que racheter ?

       – Bien sûr que je le sais ! C’est soustraire quelqu’un au péché.

       – Oui, mais soustraire au péché pourrait ne pas servir à grand chose, car l’Adversaire est éternel et il reviendrait tendre des pièges. Mais du Jardin terrestre une voix est venue, la voix de Dieu, pour déclarer : “ Je mettrai une inimitié entre toi et la Femme… Elle t’écrasera la tête et toi, tu l’atteindras au talon. ” Rien de plus que des embûches, car la Femme possédera, possède en elle-même, ce qui vainc l’Adversaire. Elle rachète donc à partir du moment où elle existe. Elle est la Rédemption en acte, bien que cachée. Mais bientôt, elle sortira à la face du monde, et les femmes se fortifieront en elle.

       – Que tu rachètes… c’est bien. Mais qu’une femme le puisse… je ne l’accepte pas, Maître.

       – Tu ne te rappelles pas Tobie ? Son cantique ?

       – Si. Mais c’est de Jérusalem qu’il parle.

       – Est-ce que par hasard Jérusalem possède encore un tabernacle où Dieu réside ? Dieu peut-il être présent par sa gloire aux péchés qui se commettent dans les murs du Temple ? Un autre tabernacle était nécessaire, et qui soit saint, et qui soit une étoile pour ramener les égarés au Très-Haut. Il se trouve dans la Corédemptrice qui, dans les siècles des siècles, aura la joie d’être la Mère des sauvés. “ Tu brilleras d’un éclat splendide. Tous les peuples de la terre se prosterneront devant toi. Les nations viendront de loin pour te porter des présents et elles adoreront en toi le Seigneur… Elles invoqueront ton grand nom… Ceux qui ne t’écouteront pas seront comptés au nombre des maudits, et bénis seront ceux qui s'attacheront à toi… Tu te réjouiras dans tes enfants, car ils seront les bénis, réunis auprès du Seigneur. ” Voilà le vrai cantique de la Corédemptrice. Et déjà dans le Ciel les anges qui voient le chantent… C’est en elle que commence la Jérusalem nouvelle et céleste. Oh ! Oui, voilà la vérité. Et le monde l’ignore tout comme les rabbins d’Israël plongés dans les ténèbres… »

       Jésus s'abime dans ses pensées…

       511.4 « Mais de qui parle-t-il ? » demande Judas à Philippe, qui se tient à côté.

       Avant même que ce dernier ait pu répondre, Elise, qui est en train de mettre sur la table du fromage et des olives noires, lui répond assez rudement :

       « C’est de sa Mère qu’il parle. Tu ne comprends pas ?

       – Mais je n’ai jamais entendu dire que les prophètes voient en elle une martyre… Ils mentionnent uniquement le Rédempteur, et…

       – Tu crois qu’il n’existe que la torture de la chair ? Tu ne sais pas que, pour une mère, ce n’est rien en comparaison de celle de voir mourir un enfant ? Ton intelligence — je ne parle pas de ton cœur, je ne connais pas ses battements — ton intelligence, dont tu te vantes, ne t’apprend-elle pas qu’une mère se soumettrait mille fois à la torture et à la mort, plutôt que d’entendre un gémissement de son fils ? Homme, tu es homme, et tu connais le savoir. Moi, je ne sais qu’être femme et mère, mais je t’assure que tu es plus ignorant que moi, car tu ne connais même pas le cœur de ta mère…

       – Oh ! tu m’offenses !

       – Non. Je suis vieille, et je te conseille. Rends ton cœur clairvoyant, ainsi tu éviteras les pleurs et le châtiment. Fais-le, si tu peux. »

       Les apôtres, en particulier Jude, Jacques, fils de Zébédée, Barthélemy et Simon le Zélote, se regardent par en dessous et baissent la tête pour dissimuler le sourire qui pointe sur leurs lèvres, devant la franchise de l’observation d’Elise à l’apôtre qui se croit parfait. Jésus, toujours pensif, n’entend rien.

       Elise se tourne vers Anastasica et lui dit :

       « Viens : pendant qu’ils achèvent leur repas, allons préparer deux autres lits, car trois, c’est peu. »

       Elle s’apprête à sortir.

       « Elise, vous n’allez pas nous donner le vôtre ! s’écrie Pierre. Cela ne va pas ! Jean et moi, nous pouvons dormir sur des tables. Nous y sommes habitués.

       – Non, Simon. Il y a des treillis et des nattes, mais c’est rangé. Nous allons les monter sur des chevalets. »

       Les femmes sortent. Fatigués, les apôtres somnolent presque dans la tiédeur de la cuisine. Jésus réfléchit, le coude appuyé sur la table et la tête soutenue par sa main.

       511.5 On frappe. Thomas, qui est le plus près de la porte, se lève pour ouvrir et s’écrie :

       « Toi, Joseph ?! Et avec Nicodème ?! Entrez ! Entrez !

       – Paix à toi, Maître, et à ceux qui sont dans cette maison. Nous allons à Rama, Maître ; c’est Nicodème qui m’y a invité. En passant, nous nous sommes dit : “ Arrêtons-nous pour saluer le Maître. ” Nous voulions savoir si… si tu avais été encore importuné, puisqu’ils sont allés te chercher chez Joseph. Déjà, ils t’ont cherché partout depuis que tu as guéri cet aveugle. Ils n’ont pas franchi les murs, c’est vrai. Ils n’ont pas déplacé un siège pour ne pas profaner le sabbat ; pour cette raison, ils se croient purs, mais pour te trouver, pour suivre Bartolmaï, ils ont fait bien plus que le chemin permis !

       – Et comment l’ont-ils appris, puisque le Maître n’a rien fait en chemin ? demande Matthieu.

       – Voilà : nous ne savions pas même qu’il était guéri. Nous sommes allés prier à la synagogue, puis saluer Nikê, ainsi qu’Isaac et Marziam qui étaient chez elle. Enfin, après le coucher du soleil, nous sommes vite venus ici, dit Pierre.

       – Vous ne saviez pas, mais les envoyés des pharisiens l’ont su. Vous n’avez pas vu, mais moi, j’ai vu. Deux d’entre eux étaient présents quand le Maître a touché les yeux de l’aveugle. Ils attendaient depuis des heures.

       – Comment donc ? demande Judas d’un air innocent.

       – C’est à moi que tu poses cette question ?

       – C’est une chose étrange, c’est pour cela que je le demande.

       – Le plus étrange, c’est que, depuis quelque temps, il y a toujours des espions là où se trouve le Maître.

       – Les vautours se rendent là où est la proie, et les loups près du troupeau.

       – Et les voleurs, là où un complice a signalé une caravane. Tu as raison.

       – Que veux-tu insinuer ?

       – Rien. Je complète ton proverbe en l’appliquant aux hommes. Jésus est un homme, et ce sont des hommes qui lui tendent des pièges.

       511.6 – Raconte, Joseph, raconte… insistent plusieurs.

       – Si le Maître le veut, je suis venu pour en faire le récit.

       – Parle » dit Jésus.

       Et Joseph expose minutieusement tout ce qu’il a noté, toutefois sans préciser que c’est Judas qui a indiqué à l’aveugle le domicile de Jésus. Les commentaires sont nombreux, haineux, affligés, selon les cœurs, et Judas est (en apparence) le plus affligé et le plus fâché, contre tout le monde, et spécialement contre l’aveugle imprudent qui est venu se placer sur la route de Jésus un jour de sabbat, en se fiant à la bonté notoire du Maître…

       « Oh ! c’est toi qui le lui as indiqué ! J’étais à côté de toi, et j’ai entendu, s’étonne Philippe.

       – Indiquer ne veut pas dire ordonner de faire.

       – Je crois bien aussi que tu ne te serais pas permis de commander au Maître d’agir… intervient Jude.

       – Moi ? Mais bien au contraire ! Je l’ai seulement indiqué pour demander au Maître une explication.

       – Oui. Mais indiquer, c’est parfois aussi engager à agir, et cela, tu l’as fait, réplique Jude.

       – C’est toi qui le dis, mais ce n’est pas vrai, affirme effrontément Judas.

       – Ce n’est pas vrai ? demande Joseph d’Arimathie. En es-tu bien sûr ? Sûr comme de vivre, de n’avoir jamais parlé de Jésus à l’aveugle, de ne pas lui avoir suggéré de s’adresser à Jésus, et encore moins de l’avoir poussé à le faire immédiatement, avant que Jésus ne quitte la ville ?

       – Mais certainement ! Et qui a jamais parlé avec cet homme ? Pas moi, en tout cas ! Je suis constamment avec le Maître, jour et nuit, et quand ce n’est pas avec lui, c’est avec mes compagnons…

       – Je croyais que tu l’avais fait hier, quand tu es parti avec les femmes, intervient Barthélemy.

       – Hier ! J’ai mis moins de temps à aller et revenir qu’une hirondelle en vol. Comment aurais-je pu chercher l’aveugle, le trouver et lui parler en aussi peu de temps ?

       – Tu pouvais l’avoir rencontré…

       – Jamais vu !

       – Alors cet homme est un menteur, puisqu’il a affirmé que c’est toi qui l’avais incité à venir et où, et comment faire, et que tu lui avais assuré que Jésus allait t’écouter et… » reprend Joseph d’Arimathie.

       Judas l’interrompt violemment :

       « Assez ! Assez ! Il mérite de redevenir aveugle à cause de tous les mensonges qu’il profère ! Moi, je peux le jurer sur le Saint, je ne le connais que de vue, et je ne lui ai jamais parlé.

       – En voilà vraiment assez ! Ton âme est en règle, Judas de Kérioth qui ne crains pas Dieu puisque tu sais que tes actions sont saintes. Heureux es-tu de n’avoir rien à craindre ! lui lance Joseph en le regardant d’un œil sévère, un œil qui le transperce comme une vrille.

       – Je ne crains rien, non, car je suis sans péché.

       – Nous péchons tous, Judas. Et c’est encore peu si nous savons nous repentir après les premiers péchés et ne pas accroître leur nombre et leur perversité ! » intervient Nicodème, qui jusque là avait gardé le silence.

       511.7 Puis il se tourne vers le Maître et poursuit :

       « L’ennui, c’est que Joseph de Séphoris a été menacé d’expulsion de la synagogue, s’il t’accueille encore, et Bartolmaï en a été chassé. Il s’y était rendu avec son père et sa mère, mais des pharisiens les attendaient à leur synagogue, lui en ont refusé l’entrée et ont crié sur lui l’anathème.

       – Mais c’en est trop ! Jusqu’à quand, Seigneur… s’écrient plusieurs.

       – Paix ! Paix ! Ce n’est rien. Bartolmaï est sur le chemin du Royaume. Qu’a-t-il donc perdu ? Il est dans la Lumière. N’est-il donc pas fils de Dieu plus qu’auparavant ? Ne confondez pas les valeurs ! Paix ! Paix ! Nous n’irons plus chez Joseph… Je regrette qu’Isaac doive y conduire ma Mère et Marie, femme d’Alphée… Mais cela n’aurait été que pour quelques heures, car quelqu’un y a déjà pourvu. »

       Il s’adresse à Jean de Nobé :

       « Père, as-tu peur du Sanhédrin ? Tu vois ce qu’il en coûte d’héberger le Fils de l’homme… Tu es âgé. Tu es un fidèle israélite. Tu pourrais être chassé de la synagogue pour tes derniers sabbats. Serais-tu capable de le supporter ? Réponds sincèrement. Et si tu le redoutes, je m’en irai. Il y aura bien encore dans les monts d’Israël une grotte pour le Fils de Dieu…

       – Moi, Seigneur ? Mais que veux-tu que je craigne, sinon Dieu ? Je ne crains pas la bouche du tombeau. Je la regarde, au contraire, comme une amie ; et tu voudrais que j’aie peur de la bouche des hommes ? Je craindrais seulement le jugement de Dieu si, par crainte des hommes, je chassais de chez moi Jésus, le Christ de Dieu !

       – C’est bien. Tu es un juste… Je resterai ici… quand je ne serai pas dans les villes voisines, comme je compte le faire encore une fois.

       – Viens à Rama, chez moi, Seigneur, propose Nicodème.

       – Et si cela te fait du tort ?

       – Est-ce que les pharisiens ne t’invitent pas dans une mauvaise intention ? Ne pourrais-je le faire pour étudier ton cœur ?

       – Oui, Maître. Allons à Rama. Mon père en sera si heureux, s’il est à la maison ! Et sinon, comme cela arrive souvent, il trouvera ta bénédiction à son retour, supplie Thomas.

       – Nous irons à Rama, comme première destination. Demain…

       511.8 – Maître nous te quittons. Nous avons dehors nos montures et nous arriverons à Rama avant la fin de la seconde veille. La lune blanchit les chemins comme un pâle soleil. Adieu, Maître, que la paix soit avec toi, dit Nicodème.

       – Paix à toi, Maître… et, écoute un bon conseil de Joseph l’Ancien. Sois un peu rusé. Regarde autour de toi. Ouvre les yeux et serre les lèvres. Agis, sans jamais annoncer d’avance ce que tu comptes faire… Ne viens pas à Jérusalem pendant quelque temps, et si tu y viens, ne t’arrête au Temple que le temps nécessaire pour prier. Tu me comprends ? Adieu, Maître. Paix à toi. »

       Joseph a marqué très nettement les paroles que je souligne et, en les disant, il fixait intensément Jésus. Son seul regard était un avertissement.

       Ils sortent dans le petit jardin sous les rayons blancs de la lune, détachent leurs robustes montures attachées au tronc du noyer, montent en selle et s’éloignent sur la route déserte et blanche…

       Jésus rentre dans la cuisine avec ses apôtres.

       « Mais qu’aura-t-il voulu dire, au fond ?

       – Et comment ont-ils fait pour savoir ?

       – Que vont-ils faire à Joseph de Séphoris ?

       – Rien. Ce ne sont que des mots, rien de plus. N’y pensez plus. Des histoires passées et sans conséquences. Allons. Disons la prière et séparons-nous pour la nuit. “ Notre Père… ” »

       Il les bénit, les regarde partir, puis monte avec les quatre apôtres qu’il a retenus dans la pièce où se trouvent les lits.

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