Une initative de
Marie de Nazareth

Mauvaise humeur des apôtres

vendredi 23 juin 28
Césarée Maritime

Vision de Maria Valtorta

       255.1 Ils sont de nouveau sur la route, en direction de l’est, vers la campagne.

       Les apôtres et les deux disciples sont maintenant avec Marie, femme de Clopas, et Suzanne, à quelques mètres de Jésus qui marche avec sa Mère et les deux sœurs de Lazare. Jésus parle sans arrêt. Les apôtres, eux, se taisent. Ils semblent fatigués ou découragés. Ils ne sont même pas attirés par la beauté de la campagne qui est vraiment splendide : ses légères ondulations sont jetées sur la plaine comme autant de coussins verts sous les pieds d’un roi géant, ses collines s’élèvent de quelques mètres, çà et là, en guise de prélude aux chaînes du Carmel et de Samarie. Tant dans la plaine, qui domine en ces parages, que sur les petites collines et les ondulations, il y a toute une floraison de plantes et une odeur de fruits qui arrivent à maturité. Ce doit être un endroit bien irrigué malgré sa situation et la saison, car il y a trop de fleurs pour qu’il n’y ait pas beaucoup d’eau. Je comprends maintenant pourquoi la plaine de Saron est tant de fois nommée avec enthousiasme dans l’Ecriture sainte. Mais les apôtres ne partagent pas du tout cet enthousiasme. Ils marchent, un peu maussades, seuls à être de mauvaise humeur en cette journée sereine et dans cette contrée riante.

       La route consulaire, en très bon état, coupe de son ruban blanc cette campagne très fertile. A cette heure encore matinale, on rencontre fréquemment des paysans avec des chargements de denrées, ou des voyageurs qui se dirigent vers Césarée. L’un d’eux, avec une file d’ânes chargés de sacs, rejoint les apôtres et les force à s’écarter pour laisser place à sa caravane. Il demande avec arrogance :

       « Khishou, c’est ici ?

       – Plus en arrière » répond sèchement Thomas ; et il bougonne entre ses dents : « Espèce de rustre !

       – C’est un samaritain, c’est tout dire ! » répond Philippe.

       255.2 Ils retombent dans le silence. Après quelques mètres, Pierre dit, comme s’il terminait un discours intérieur :

       « Pour ce que cela a servi ! C’était bien la peine de faire tant de chemin !

       – Mais oui ! Pourquoi sommes-nous allés ensuite à Césarée, puisqu’il n’y a pas dit le moindre mot ? Je croyais qu’il voulait faire quelque miracle étonnant pour convaincre les romains. Au contraire… dit Jacques, fils de Zébédée.

       – Il nous a fait tourner en dérision et c’est tout », ajoute Thomas.

       Et Judas renchérit :

       « Il nous a fait souffrir. Les offenses lui plaisent, à lui, et il croit qu’elles nous plaisent, à nous aussi.

       – En réalité, celle qui a souffert en cette circonstance, c’est Marie, fille de Théophile », intervient paisiblement Simon le Zélote.

       Judas s’emporte :

       « Marie ! Marie ! Est-elle devenue le centre de l’univers ? Il n’y a qu’elle qui souffre, il n’y a qu’elle d’héroïque, il n’y a qu’elle qu’il faut former ! C’est à désirer être voleur et homicide pour devenir ensuite l’objet de tant d’égards !

       – A vrai dire, la dernière fois que nous sommes venus à Césarée, et qu’il a fait un miracle et évangélisé, nous l’avons affligé par notre mécontentement parce qu’il l’avait fait » confesse le cousin du Seigneur.

       Jean intervient sérieusement :

       « Nous ne savons pas ce que nous voulons… S’il agit d’une façon, nous bougonnons, s’il fait le contraire, nous bougonnons aussi. Nous sommes pleins de défauts.

       – Ah ! Voilà l’autre sage qui parle ! Il est certain qu’on ne fait rien de bon depuis longtemps.

       – Rien, Judas ? Mais cette grecque, et Hermastée, Abel, Marie, ou encore…

       – Ce n’est pas avec ces nullités qu’il fondera le Royaume, ré­plique Judas, obsédé par l’idée d’un triomphe terrestre.

       – Judas, je te prie de ne pas juger les œuvres de mon Frère. C’est une prétention ridicule : celle d’un enfant qui veut juger son maître, pour ne pas dire : une nullité qui veut tout dominer, dit Jude qui, s’il a le même nom, a pourtant une invincible antipathie pour son homonyme.

       – Je te remercie de t’être borné à me traiter d’enfant. Vraiment, après avoir vécu si longtemps au Temple, je croyais qu’on m’accorderait au moins la majorité, répond Judas d’un ton sarcastique.

       255.3 – Ah ! Que ces disputes sont désagréables ! Soupire André.

       – En effet ! » observe Matthieu. « Au lieu de nous unir, plus nous vivons ensemble, plus nous nous séparons. Et dire qu’à Sycaminon il a déclaré qu’il nous faut être unis au troupeau ! Comment le serons-nous, si entre pasteurs nous ne le sommes pas ?

       – Alors, on ne doit pas parler ? On ne doit jamais dire sa pensée ? Nous ne sommes pas des esclaves, je crois.

       – Non, Judas » réplique calmement Simon le Zélote. « Nous ne sommes pas esclaves, mais nous sommes indignes de le suivre parce que nous ne le comprenons pas.

       – Moi, je le comprends très bien.

       – Non, tu ne le comprends pas. Et, comme toi, tous ceux qui le critiquent ne le comprennent pas, plus ou moins. Comprendre, c’est obéir sans discuter parce que l’on est persuadé de la sainteté de celui qui guide, ajoute Simon le Zélote.

       – Ah ! Mais tu fais allusion à l’intelligence de sa sainteté ! Moi, je parlais de ses paroles. Sa sainteté est indiscutée et indiscu­table, se hâte de dire Judas.

       – peux-tu séparer l’une de l’autre ? Un saint possédera toujours la sagesse, et ses paroles seront sages.

       – C’est vrai. Mais il fait des actes nuisibles. Certainement par excès de sainteté, je l’accorde. Mais le monde n’est pas saint, et Jésus se crée des ennuis.

       255.4 Par exemple ce philistin et cette grecque, crois-tu qu’ils nous soient utiles ?

       – Eh bien, si je dois nuire, je me retire. J’étais venu avec l’idée de l’honorer et de faire quelque chose de juste, dit Hermastée, blessé.

       – Tu le peinerais de partir pour cette raison, lui répond Jacques, fils d’Alphée.

       – Je lui laisserai croire que j’ai changé d’idée. Puis je le saluerai et… je m’en irai. »

       Pierre s’emporte :

       « Non, vraiment ! Toi, tu ne t’en vas pas ! Il n’est pas juste qu’à cause de la nervosité d’un autre, le Maître perde un bon disciple.

       – Mais s’il veut s’en aller pour si peu, c’est le signe qu’il n’est pas sûr de sa volonté. Laisse-le donc partir » répond Judas.

       Pierre perd patience :

       « Quand il m’a donné Marziam, je lui ai promis de devenir paternel avec tout le monde, et ça me déplaît de manquer à ma promesse. Mais tu m’y obliges. Hermastée est ici, et il y restera. Tu sais ce que je dois te dire ? C’est toi qui troubles la volonté des autres et les rends indécis, tu es une cause de mésentente et de désordre. Voilà ce que tu es ! Et tu peux en avoir honte !

       – Pour qui te prends-tu ? Pour le protecteur des…

       – Parfaitement ! Tu as raison. Je sais ce que tu veux dire. Protecteur de la femme voilée, protecteur de Jean d’En-Dor, protecteur d’Hermastée, protecteur de cette esclave, protecteur de tous les autres que Jésus a trouvés et qui ne sont pas de magnifiques exemplaires des paons du Temple, ceux qui sont fabriqués avec le mortier sacré et les toiles d’araignées du Temple, les mèches malodorantes des lumières du Temple, ceux qui sont comme toi, en somme, pour rendre plus claire la parabole. Car si le Temple est beaucoup, le Maître – à moins que je ne sois devenu un imbécile – est plus grand que le Temple, et c’est à lui que tu manques… »

       255.5 Il crie si fort que le Maître s’arrête, se retourne et s’apprête à quitter les femmes pour revenir en arrière.

       « Il a entendu ! Il va avoir de la peine ! S’exclame l’apôtre Jean.

       – Non, Maître. Ne viens pas. Nous discutions… pour tromper l’ennui de la route » se hâte de dire Thomas.

       Mais Jésus reste arrêté de façon qu’ils le rejoignent.

       « De quoi discutiez-vous donc ? Encore une fois dois-je vous dire que les femmes vous sont supérieures ? »

       Ce doux reproche touche tous les cœurs. Ils baissent la tête et se taisent.

       « mes amis, mes amis ! Ne soyez pas un objet de scandale pour ceux qui naissent seulement maintenant à la lumière ! Ne savez-vous pas qu’une imperfection en vous nuit davantage à la rédemption d’un païen ou d’un pécheur que toutes les erreurs du paganisme ? »

       Personne ne répond, car ils ne savent que dire pour se justifier ou pour ne pas accuser.

       255.6 Le char des sœurs de Lazare est arrêté près d’un pont, sur un torrent à sec… sans doute depuis peu. Les deux chevaux paissent l’herbe drue des rives du torrent, couvertes encore d’un épais tapis vert. Le serviteur de Marthe et un autre, peut-être le conducteur, sont sur la grève alors que les femmes sont enfermées dans le char couvert d’une lourde capote faite de peaux tannées qui descendent comme d’épais rideaux jusqu’au plancher du char. Les femmes disciples se hâtent vers lui et le serviteur qui les voit le premier avertit la nourrice, pendant que le cocher se dépêche d’atteler les chevaux.

       Entre-temps, le serviteur court vers ses maîtresses et s’incline jusqu’à terre. La vieille nourrice, une belle femme au teint olivâtre mais agréable, descend lestement et se dirige vers ses maîtresses. Mais Marie de Magdala lui dit quelque chose et elle s’avance tout de suite vers la Vierge en disant :

       « Pardonne-moi… Mais la joie de la rencontrer est si grande que je ne vois qu’elle. Viens, femme bénie, le soleil est brûlant, et dans le char on est à l’ombre. »

       Elles y montent toutes en attendant les hommes, restés très en arrière. Pendant qu’elles attendent et pendant que Syntica, revêtue de l’habit que Marie-Madeleine portait la veille, baise les pieds de ses maîtresses – comme elle s’obstine à les appeler, bien qu’à leur avis, disent-elles, elle ne soit ni servante ni esclave mais seulement une invitée reçue au nom de Jésus –, la Vierge montre le précieux paquet de pourpre, et demande comment on peut filer cette masse soyeuse qui refuse l’humidité et le tordage.

       « Ce n’est pas ainsi qu’on l’emploie, Femme. Il faut la réduire en poudre, et on l’utilise comme n’importe quelle autre teinture. C’est la bave d’un coquillage, ce n’est pas un cheveu ni un poil. Vois-tu comme elle est friable maintenant qu’elle est sèche ? Tu la réduis en fine poudre, tu la tamises pour qu’il ne reste pas de longs filaments qui tacheraient le fil ou l’étoffe. Le fil se teint mieux en écheveau. Quand tu es sûre que tout est réduit en poudre, comme on fait avec la cochenille, le safran ou la poudre d’indigo, ou d’autres écorces, racines ou fruits, on peut s’en servir. On fixe la teinte avec du vinaigre fort au dernier rinçage. 

       – Merci, Noémi. Je ferai comme tu me l’indiques. J’ai déjà brodé avec des fils couleur de pourpre, mais on me les avait donnés déjà prêts à l’usage…

       255.7 Voici Jésus qui arrive. C’est le moment de nous saluer, mes filles. Je vous bénis toutes au nom du Seigneur. Allez en paix, et apportez paix et joie à Lazare. Adieu, Marie. Souviens-toi que c’est sur ma poitrine que tu as versé tes premières larmes de bonheur. Je suis donc pour toi une mère, parce qu’un enfant verse ses premières larmes sur la poitrine de sa maman. Je suis pour toi une mère, et je le resterai toujours. Ce qu’il peut te coûter de dire à la plus douce des sœurs, à la plus aimante des nourrices, viens me le dire, à moi. Je te comprendrai toujours. Ce que tu n’oserais dire à mon Jésus, sous prétexte que c’est trop pétri d’une humanité qu’il ne veut pas en toi, viens me le dire, à moi. Je serai toujours indulgente envers toi. Et si, ensuite, tu veux aussi me faire part de tes triomphes – mais ceux-ci, je préfère que tu les lui présentes à lui, comme des fleurs parfumées, parce que c’est lui, ton Sauveur, et pas moi –, je me réjouirai avec toi.

       Adieu, Marthe. Tu repars heureuse désormais, et tu resteras dans ce bonheur surnaturel. Tu n’as donc besoin que de progresser dans la justice au milieu de la paix que plus rien ne trouble en toi. Fais-le pour l’amour de Jésus qui t’a aimée au point d’aimer celle que tu aimes complètement.

       Adieu, Noémi. Pars avec ton trésor retrouvé. Comme tu la nourrissais de ton lait, nourris-toi maintenant des paroles que Marthe et elle te diront, et arrive à voir en mon Fils beaucoup plus que l’exorciste qui délivre les cœurs du Mal.

       Adieu, Syntica, fleur de la Grèce, qui as su voir par toi seule qu’il y a quelque chose de plus que la chair. Maintenant fleuris en Dieu, et sois la première des fleurs nouvelles de la Grèce du Christ.

       Je suis très heureuse de vous laisser ainsi unies. Je vous bénis avec amour. »

       Le bruit de pas est désormais tout proche. Elles lèvent la capote et voient que Jésus est à deux mètres à peine du char. Elles descendent sous le soleil brûlant qui embrase la route.

       Marie de Magdala s’agenouille aux pieds de Jésus en disant :

       « Je te remercie, de tout. Et aussi beaucoup de m’avoir fait faire ce voyage. Toi seule as la sagesse. Maintenant, je pars dépouillée des restes de la Marie d’autrefois. Bénis-moi, Seigneur, pour me fortifier toujours plus. 

       – Oui, je te bénis. Profite de la présence des frères et avec eux forme-toi toujours plus en moi. Adieu, Marie. Adieu, Marthe. Tu diras à Lazare que je le bénis. Je vous confie cette femme. Je ne vous la donne pas. Elle est ma disciple, mais je veux que vous lui donniez un minimum de possibilités de comprendre ma doctrine. Puis je viendrai. Noémi, je te bénis, et vous deux aussi. »

       Marthe et Marie ont les larmes aux yeux. Simon le Zélote les salue en particulier, et leur remet un mot pour son serviteur. Les autres les saluent ensemble. Puis le char se met en mouvement.

       255.8 « Et maintenant allons chercher de l’ombre. Que Dieu les accompagne… Tu regrettes tant leur départ, Marie ? demande-t-il à Marie, femme d’Alphée, qui pleure silencieusement.

       – Oui. Elles étaient très bonnes… 

       – Nous les retrouverons bientôt, et plus nombreuses. Tu auras beaucoup de sœurs… ou de filles, si tu préfères. C’est tout de l’amour, tant le maternel que le fraternel », lui dit Jésus pour la réconforter.

       « Pourvu que cela ne lui crée pas d’ennuis… dit Judas.

       – Des ennuis, de s’aimer ?

       – Non. Des ennuis d’avoir des personnes d’autres races et d’autres provenances.

       – Tu veux parler de Syntica ?

       – Oui, Maître. En fin de compte, c’était la propriété du romain et c’est mal de se l’approprier. Cela le disposera mal à notre égard et nous nous mettrons à dos Ponce Pilate et ses rigueurs.

       – Mais que veux-tu que cela lui fasse, à Pilate, que quelqu’un qui dépend de lui perde une esclave ? » dit Pierre. « Il sait ce que vaut celui-là ! Et s’il est tant soit peu honnête – comme on dit qu’il l’est, en famille du moins –, il reconnaîtra que cette femme a bien fait de s’enfuir. D’ailleurs, s’il est malhonnête, il dira : “ C’est bien fait ! Comme cela, c’est peut-être moi qui vais la trouver ! ” Les gens malhonnêtes ne sont pas sensibles aux douleurs d’autrui. Et puis… Ah, pauvre Ponce ! Avec tous les ennuis que nous lui causons, il a bien autre chose à faire que de perdre du temps en raison des plaintes d’un individu qui laisse échapper une esclave ! »

       Plusieurs lui donnent raison en se moquant du romain lubrique.

       255.9 Mais Jésus porte la question sur un plan plus élevé :

       « Judas, tu connais le Deutéronome ?

       – Bien sûr, Maître. Et je n’hésite pas à dire : comme il y en a peu.

       – Comment le considères-tu ?

       – Comme le porte-parole de Dieu.

       – Porte-parole : donc qui répète la parole de Dieu ?

       – Exactement.

       – Tu as bien jugé. Mais alors pourquoi ne juges-tu pas bien de faire ce qu’il commande ?

       – Je n’ai jamais dit cela. Au contraire ! Je trouve que c’est justement nous qui le négligeons trop en suivant la nouvelle Loi.

       – La nouvelle Loi est le fruit de l’ancienne, ou plutôt c’est la perfection atteinte par l’arbre de la foi. Mais aucun de nous ne la néglige, pour autant que je sache, car je suis, moi, le premier à la respecter et à empêcher que les autres la négligent. »

       Jésus dit cela sur un ton très tranchant.

       Il reprend :

       « Le Deutéronome est intouchable. Même quand mon Royaume triomphera, et, avec mon Royaume, la nouvelle Loi avec ses nouveaux codes et paragraphes, il sera toujours appliqué aux nouveaux préceptes, tout comme les pierres de taille des anciennes constructions servent aux nouvelles parce que ce sont des pierres parfaites qui font de solides murailles. Mais mon Royaume n’est pas encore là et, en fidèle israélite, je n’offense pas ni ne néglige le livre mosaïque. C’est la base de ma façon d’agir et de mon enseignement. C’est sur la base de l’Homme et du Maître que le Fils du Père fait reposer la céleste construction de sa Nature et de sa Sagesse.

       Dans le Deutéronome, il est dit : “ Tu ne remettras pas à son maître un esclave qui s’est réfugié auprès de toi. Il demeurera avec toi à l’endroit qu’il jugera bon, il sera en paix dans une de tes cités et tu ne l’affligeras pas. ” Cela s’applique au cas où quelqu’un est contraint de fuir un esclavage inhumain. Dans mon cas, dans celui de Syntica, il s’agit d’une fuite, non pas vers une liberté limitée, mais vers la liberté illimitée du Fils de Dieu. Et tu veux que sur cette alouette, qui a échappé au filet des chasseurs, je jette de nouveau le filet pour la rendre à sa prison, pour lui enlever jusqu’à l’espoir après la liberté ? Non, jamais ! Je bénis Dieu de ce que, tout comme notre voyage à En-Dor a amené ce fils au Père, le voyage à Césarée m’ait amené cette jeune fille pour que je la conduise au Père. A Sycaminon, je vous ai parlé de la puissance de la foi. Aujourd’hui, je vous parlerai de la lumière de l’espérance. Mais pour l’instant, arrêtons-nous dans ce verger touffu pour manger et nous reposer, car le soleil est brûlant comme si l’enfer était ouvert. »

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