Une initative de
Marie de Nazareth

Judas Iscariote raconte comment il a vendu les bijoux d’Aglaé

vendredi 25 juin 27
Jéricho

Vision de Maria Valtorta

       82.1 Voici la place du marché à Jéricho. Ce n’est pas le matin, mais le soir, au moment de ces longs crépuscules très chauds de plein été. Du marché du matin, il ne reste que des déchets : débris de légumes, monceaux d’excréments, paille tombée des paniers ou du bât des ânes, morceaux de chiffons… Sur le tout, c’est le triomphe des mouches et de toutes les fermentations et exhalaisons malodorantes, puantes, provoquées par le soleil.

       Cette vaste place est déserte : quelque rare passant, quelque gamin querelleur qui lance des pierres sur les oiseaux posés sur les arbres de la place, quelque femme qui va à la fontaine. C’est tout.

       Jésus arrive par une rue et regarde autour de lui, mais il ne voit encore personne. Patiemment, il s’appuie à un tronc d’arbre et il attend. Il trouve moyen de parler aux gamins de la charité qui prend sa source en Dieu et descend du Créateur sur toutes les créatures.

       « Ne soyez pas cruels. Pourquoi voulez-vous troubler les oiseaux ? Ils ont leurs nids là-haut. Ils ont leurs petits. Ils ne font de mal à personne. Ils nous réjouissent de leurs chants et nous procurent la propreté en mangeant les restes de l’homme ainsi que les insectes qui nuisent aux moissons et aux fruits. Pourquoi les blesser, les tuer et priver leurs petits de leur père et mère, ou ceux-ci de leurs petits ? Seriez-vous contents de voir entrer un méchant dans votre maison, la démolir, tuer vos parents ou vous emporter loin d’eux ? Non, vous ne le seriez pas. Alors pourquoi faire à ces créatures innocentes ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse ? Comment pourrez-vous un jour ne pas faire de mal à l’homme si, à votre âge déjà, vous endurcissez votre cœur contre des petites créatures inoffensives et gentilles comme les oiseaux ? Ne savez-vous pas que la Loi dit : “ Aime ton prochain comme toi-même ” ? Celui qui n’aime pas son prochain ne peut pas non plus aimer Dieu. Et celui qui n’aime pas Dieu, comment peut-il aller dans sa Maison et le prier ? Dieu pourrait leur dire – et il le dit dans les Cieux – : “ Va-t’en. Je ne te connais pas. Un fils, toi ? Non, tu n’aimes pas tes frères, tu ne respectes pas en eux le Père qui les a faits. Tu n’es donc ni un frère ni un fils, mais un bâtard, un mauvais fils pour Dieu, un faux frère pour tes frères. ”

       Vous voyez comme il aime, lui, le Seigneur éternel ? Aux mois les plus froids, il leur fait trouver des granges bien remplies pour que les oiseaux puissent y abriter leurs petits. Pendant les chaleurs, il leur procure l’ombre des feuilles pour les protéger du soleil. En hiver, dans les champs, le grain est à peine couvert de terre et il leur est facile de trouver les semences et de s’en nourrir. En été, des fruits succulents soulagent leur soif, ils peuvent se bâtir des nids solides et chauds avec les brins de paille et la laine que les troupeaux laissent sur les ronces. Et il est le Seigneur. Vous, petits hommes, qui êtes créés comme des oiseaux par lui et êtes donc les frères de ces petites créatures, pourquoi voulez-vous être différents en vous croyant autorisés à être cruels envers ces petits animaux ? Soyez pour tous miséricordieux en ne privant personne de ce qui lui revient, ni les hommes, vos frères, ni les animaux, vos serviteurs et amis, et Dieu…

       – Maître, appelle Simon, Judas arrive !

       – …et Dieu sera miséricordieux envers vous, il vous accordera tout ce qu’il vous faut, comme il le fait pour ces créatures innocentes. Allez et emportez avec vous la paix de Dieu. »

       82.2 Jésus fend le cercle des enfants auxquels des adultes s’étaient joints et se dirige vers Judas et Jean qui arrivent rapidement par une autre rue. Judas jubile. Jean sourit à Jésus… mais n’a pas vraiment l’air heureux.

       « Viens, viens, Maître. Je crois avoir bien réussi. Mais viens avec moi. Dans la rue, on ne peut parler.

       – Où, Judas ?

       – A l’auberge. J’ai déjà retenu quatre chambres… oh, c’est modeste, ne crains rien ! Tout juste pour pouvoir se reposer sur un lit après tant de privations sous une telle chaleur, pour pouvoir manger comme des hommes et non comme des oiseaux sur la branche, et aussi pour parler tranquillement. J’ai vendu à un très bon prix, n’est-ce pas, Jean ? »

       Jean acquiesce, sans grand enthousiasme. Mais Judas est tellement content de son opération qu’il ne remarque pas le peu de satisfaction qu’éprouve Jésus à la perspective d’un logement confortable, ni l’attitude encore moins approbative de Jean. Et il continue :

       « Comme j’ai vendu au-dessus de mon estimation, je me suis dit : “ Il est juste d’en prélever une petite somme, cent deniers, pour nos lits et nos repas. Si nous sommes épuisés, nous qui avons toujours mangé, Jésus doit être tout à fait à bout. ” J’ai le devoir de veiller à ce qu’il ne tombe pas malade, mon Maître ! C’est un devoir d’amour car tu m’aimes et je t’aime… J’ai pensé aussi à vous et aux troupeaux, dit-il aux bergers. J’ai pensé à tout. »

       Jésus ne souffle mot. Il le suit avec les autres.

       Ils arrivent à une petite place annexe. Judas dit :

       « Vois-tu cette maison sans fenêtre sur la rue et cette porte si petite qu’on la prendrait pour une fente ? C’est la maison de Diomède, le batteur d’or. On dirait une pauvre habitation, n’est-ce pas ? Mais il y a là assez d’or pour acheter tout Jéricho et… ah ! Ah !… (Judas rit malicieusement…) et dans cet or, on peut trouver beaucoup de colliers, de vaisselle et… et aussi d’autres objets de toutes les personnes qui ont le plus d’influence en Israël. Diomède… Ah ! tout le monde fait semblant de ne pas le connaître, mais tous le connaissent : depuis les hérodiens jusqu’à … tout le monde, voilà. Sur ce mur sans ornement, pauvre, on pourrait écrire “ Mystère et Secret. ” Si ces murs parlaient ! Il n’y aurait plus à se scandaliser de la façon dont j’ai traité l’affaire, Jean !… Toi… tu en mourrais étouffé par la stupeur et les scrupules. Mais écoute plutôt, Maître. Ne m’envoie plus avec Jean pour certaines affaires. Il s’en est fallu de peu que tout échoue. Il ne sait pas saisir au vol, il ne sait pas nier, et avec un fourbe comme Diomède il faut être rapide et vif. »

       Jean murmure :

       « Tu disais de ces choses ! Si inattendues et tellement… et tellement… Oui, Maître, ne m’envoie plus. Moi, je ne sais qu’aimer…

       – Nous aurons rarement besoin de pareilles ventes, répond Jésus, qui est préoccupé.

       – Voilà l’auberge. Viens Maître. C’est moi qui vais parler puisque… j’ai tout arrangé. »

       82.3 Ils entrent, et Judas discute avec le patron qui fait mener les brebis à une étable, puis conduit personnellement ses hôtes dans une petite pièce où se trouvent deux nattes qui servent de lits, des sièges et une table qu’on a préparés. Puis il se retire.

       « Parlons tout de suite, Maître, pendant que les bergers sont occupés avec leurs troupeaux.

       – Je t’écoute.

       – Jean te dira que je suis sincère.

       – Je n’en doute pas. Entre honnêtes gens, il n’est pas besoin de serments et de témoignages. Parle.

       – Nous sommes arrivés à Jéricho à la sixième heure. Nous étions en sueur comme des bêtes de somme. Je n’ai pas voulu donner à Diomède l’impression d’une affaire urgente. Donc je suis d’abord venu ici, je me suis rafraîchi, j’ai mis un vêtement propre et j’ai voulu que Jean fasse de même. Ah, il ne voulait rien savoir de se faire parfumer et arranger les cheveux… Mais j’avais fait mon plan en cours de route !… A l’approche du soir, j’ai dit : “ Allons-y. ” Nous étions alors reposés et frais, comme deux richards en voyage d’agrément. Comme nous étions près d’arriver chez Diomède, j’ai dit à Jean : “ Toi, aide-moi. Ne me démens pas et sois vif pour comprendre. ” Mais il aurait mieux valu le laisser dehors ! Il ne m’a pas du tout aidé. Au contraire… Heureusement que je suis éveillé pour deux et j’ai fait face à tout.

       Le gabelou sortait de chez lui. “ Bien ! ” me suis-je dit. “ Si lui, il sort, nous trouverons de l’argent et ce que je veux pour faire le marché. ” Car le gabelou, usurier et voleur comme tous ses semblables, a toujours des colliers arrachés par menaces et usure à quelque pauvre qu’il taxe plus qu’il n’est permis pour avoir beaucoup à dépenser en orgies et en femmes. En outre, il est très ami de Diomède qui achète et vend or et chair… après m’être fait connaître, nous sommes entrés. Je dis bien : entrés. Parce qu’une chose est d’aller à l’entrée où il fait semblant de travailler l’or honnêtement, et autre chose de descendre dans le souterrain où il traite les vraies affaires. Il faut être très connu de lui pour obtenir cette dernière invitation. Quand il m’a vu, il m’a dit : “ Tu veux encore vendre de l’or ? Le moment est peu favorable. J’ai peu d’argent. ” C’est son refrain habituel. Je lui ai répondu : “ Je ne viens pas pour vendre, mais pour acheter. As-tu des bijoux pour une femme ? Mais beaux, riches, de grande valeur, lourds, en or pur ? ” Diomède en est resté interdit et il m’a demandé : “ Tu veux une femme ? ” “ Ne t’occupe pas de cela, lui ai-je répondu. Ce n’est pas pour moi. C’est pour cet ami qui est marié et veut acheter des bijoux d’or pour celle qu’il aime. ”

       A ce moment-là, Jean a commencé à faire l’enfant. Diomède, qui le regardait, l’a vu rougir comme la pourpre et a dit, en vieux dégoûtant qu’il est : “ Eh, le garçon, rien qu’à entendre nommer son épouse, en devient tout fiévreux. Elle est très belle, ta femme ? ” a-t-il demandé. J’ai donné un coup de pied à Jean pour le réveiller et lui faire comprendre de ne pas faire l’imbécile. Mais il a répondu un “ oui ” si étouffé, que Diomède a commencé à se méfier. Alors, c’est moi qui ai parlé : “ Qu’elle soit belle ou non, cela ne doit pas t’intéresser, vieux. Elle ne sera jamais du nombre des femmes pour lesquelles tu iras en enfer. C’est une jeune fille honnête, et bientôt une honnête épouse. Pas besoin de ton or. C’est moi qui m’occupe du futur mariage et je suis chargé d’aider le jeune homme… moi, qui suis judéen et citadin. ” “ Lui, c’est un Galiléen, n’est-ce pas ? ” Toujours ces cheveux qui vous trahissent ! “ Il est riche ? ” “ Très riche. ”

       Nous sommes alors descendus et Diomède a ouvert ses caisses et ses coffres-forts. Mais, dis la vérité, Jean, n’avait-on pas l’impression d’être au ciel devant toutes ces pierreries et cet or ? Colliers, guirlandes, bracelets, boucles d’oreille, résilles d’or et de pierres précieuses, épingles à cheveux, fibules, anneaux… Ah ! Quelles splendeurs ! D’un air très hautain j’ai choisi un collier à peu près comme celui d’Aglaé, et puis des épingles à cheveux, des anneaux, des bracelets… tous semblables à ceux que j’avais dans la bourse et en nombre égal. Diomède était stupéfait et demandait : “ Encore ? Mais qui est-il donc ? Et qui est son épouse ? Une princesse ? ” Quand j’ai eu tout ce que je voulais, j’ai dit : “ Quel prix ? ”

       Ah ! Quelle litanie de lamentations sur la dureté des temps, sur les impôts, sur les risques, sur les voleurs ! Ah ! Quelle autre litanie pour m’assurer de son honnêteté ! Enfin, voici la réponse : “ Réellement, puisque c’est toi, je vais te dire la vérité, sans exagération. Mais je ne puis en rabattre une seule drachme. Je demande douze talents d’argent. ” “ Voleur ! ” ai-je dit. J’ai ajouté : “ Partons, Jean. A Jérusalem, nous trouverons quelqu’un de moins voleur que lui. ” Et j’ai fait semblant de sortir. Mais il m’a couru par derrière. “ Mon grand ami, mon très cher ami, viens, comprends ton pauvre serviteur. A moins, je ne peux pas. Je ne peux vraiment pas. Regarde. Je fais réellement un effort et je me ruine. Je le fais parce que tu m’as toujours accordé ton amitié et que tu m’as fait faire des affaires. Onze talents, voilà tout. C’est ce que je donnerais si je devais acheter cet or à quelqu’un qui meurt de faim. Pas un sou de moins. Ce serait saigner à blanc mes vieilles veines. ” N’est-ce pas qu’il disait cela ? Cela faisait rire et donnait la nausée.

       Quand je l’ai vu bien arrêté sur le prix, j’ai fait le coup. “ Vieux dégoûtant, apprends que je veux non pas acheter, mais vendre. Voici ce que je veux vendre. Regarde : c’est beau comme tes bijoux. De l’or de Rome et de forme nouvelle. Tu ne manqueras pas d’acheteurs. C’est à toi pour onze talents. C’est toi qui as fixé le prix. Tu en as fait l’estimation, alors paie ! ” Oh, alors !… “ C’est une fourberie ! Tu as trahi l’estime que j’avais pour toi ! Tu veux ma ruine ! Je ne puis te donner autant ! ” criait-il. “ C’est toi qui as fait l’estimation. Paie ! ” “ Je ne peux pas. ” “ Prends garde que je ne le porte à d’autres. ” “ Non, mon ami ! ” Déjà il allongeait les mains vers le tas de bijoux d’Aglaé. “ Alors, paie : je devrais exiger douze talents, mais je m’en tiens à ta dernière estimation. ” “ Je ne peux pas. ” “ Usurier ! Prends garde, j’ai là un témoin et je peux te dénoncer comme voleur… ” et je lui ai attribué d’autres vertus que je ne répète pas devant ce garçon…

       A la fin, comme j’étais pressé de vendre et de faire vite, je lui ai promis un petit quelque chose, entre nous deux… Je ne tiendrai pas cette promesse. Quelle valeur a-t-elle, faite à un voleur ? J’ai conclu l’affaire pour dix talents et demi. Nous sommes partis au milieu des doléances et des offres d’amitiés et… de femmes. Pour un peu, Jean allait pleurer. Mais que t’importe qu’ils te prennent pour un vicieux ? Il suffit que tu ne le sois pas. Ne sais-tu pas que le monde, c’est ça et qu’il te regarde comme un avorton ? Un jeune homme qui ne connaît pas le goût de la femme ? Qui veux-tu qui te croie ? Ou s’ils te croient… ah ! en ce qui me concerne, je ne voudrais pas qu’on pense de moi ce que peuvent penser de toi ceux qui s’imaginent que tu ne désires pas les femmes.

       Voilà, Maître. Compte toi-même. J’avais un tas de monnaie, mais je suis passé chez le gabelou et je lui ai dit : “ Reprends-moi toute cette mitraille et donne-moi les talents que tu as reçus d’Isaac. ” Parce que j’avais eu cette dernière nouvelle en traitant mon affaire.

       82.4 Cependant, en dernier lieu, j’ai dit à Isaac-Diomède : “ Souviens-toi que le Judas du Temple n’existe plus. Maintenant, je suis disciple d’un saint. Fais donc semblant de ne jamais m’avoir connu, si tu tiens à ta peau. ” Et pour un peu je lui tordais le cou à l’instant parce qu’il m’a mal répondu.

       – Que t’a-t-il dit ? demande Simon avec indifférence.

       – Il m’a dit : “ Toi, le disciple d’un saint ? Je ne le croirai jamais ou bien je verrai bientôt ici ton saint me demander une femme. ” Il m’a dit aussi : “ Diomède est une vieille crapule, un malheur du monde, mais toi, tu en es la jeune réplique. Et moi, je pourrais encore changer car j’étais déjà âgé quand je suis devenu ce que je suis. Toi, tu ne changes pas, tu es né comme ça. ” Vieux dégoûtant ! Il nie ton pouvoir, as-tu compris ?

       – Et, en bon Grec qu’il est, il dit beaucoup de vérités…

       – Que veux-tu dire, Simon ? Est-ce pour moi que tu parles ?

       – Non. Pour tout le monde. C’est un homme qui connaît l’or et les cœurs, aussi bien l’un que l’autre. C’est un voleur, une ordure, en tout ce qu’il y a de plus répugnant comme trafic. Mais on trouve en lui la philosophie des grands Grecs. Il connaît l’homme, cet animal aux sept vices capitaux, polype destructeur de tout bien, de toute honnêteté, de tout amour et de tant d’autres choses, en lui et chez les autres.

       – Mais il ne connaît pas Dieu.

       – Et toi, tu voudrais le lui enseigner ?

       – Moi, oui. Pourquoi ? Ce sont les pécheurs qui ont besoin de connaître Dieu.

       – C’est vrai. Néanmoins… le maître doit le connaître pour l’enseigner.

       – Et moi, je ne le connais pas ?

       – Paix, mes amis. Les bergers arrivent. Ne troublons pas leurs âmes par des querelles entre nous. Tu as compté l’argent ? Cela suffit. Achève toute cette affaire comme tu l’as entreprise et, je te le répète, si possible, à l’avenir ne mens pas, même pour faciliter une bonne action… »

       82.5 Les bergers entrent.

       « mes amis, voilà ici dix talents et demi. Il manque seulement cent deniers que Judas a prélevés pour les dépenses de logement. Prenez.

       – Tu donnes tout ? demande Judas.

       – Tout. Je ne veux pas garder le moindre sou de cet argent. Nous avons l’obole de Dieu et de ceux qui cherchent Dieu honnêtement … et il ne nous manquera jamais l’indispensable. Tu peux en être sûr. Prenez et soyez heureux, comme je le suis, pour Jean-Baptiste. Demain, vous irez à sa prison. Deux d’entre vous : Jean et Mathias. Siméon ira avec Joseph trouver Elie pour tout lui rapporter et se renseigner pour l’avenir. Elie sait. Puis Joseph reviendra avec Lévi. Le rendez-vous sera dans dix jours près de la Porte des Poissons à Jérusalem, à la première heure. Et maintenant, mangeons et prenons du repos. Demain, de bon matin, je pars avec les miens. Je n’ai rien d’autre à vous dire pour l’instant. Plus tard, vous aurez de mes nouvelles. »

       La scène disparaît au moment où Jésus fait la fraction du pain.

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