Une initative de
Marie de Nazareth

Deuxième purification du Temple

dimanche 31 mars 30
Jérusalem

Dans les évangiles : Mt 21,12-17 ; Mc 11,15-18 ; Lc 19,45-48

Matthieu 21,12-17

Jésus entra dans le Temple, et il expulsa tous ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple ; il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes. Il leur dit : « Il est écrit : Ma maison sera appelée maison de prière. Or vous, vous en faites une caverne de bandits. »

Des aveugles et des boiteux s’approchèrent de lui dans le Temple, et il les guérit. Les grands prêtres et les scribes s’indignèrent quand ils virent les actions étonnantes qu’il avait faites, et les enfants qui criaient dans le Temple : « Hosanna au fils de David ! » Ils dirent à Jésus : « Tu entends ce qu’ils disent ? » Jésus leur répond : « Oui. Vous n’avez donc jamais lu dans l’Écriture : De la bouche des enfants, des tout-petits, tu as fait monter une louange ? » Alors il les quitta et sortit de la ville en direction de Béthanie, où il passa la nuit.

Afficher les autres textes bibliques

Marc 11,15-18

Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes, et il ne laissait personne transporter quoi que ce soit à travers le Temple. Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.

Luc 19,45-48

Entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : « Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.

Vision de Maria Valtorta

       590.19 Les voilà aux portes de l’enceinte du Temple. Jésus descend de l’ânon, qu’un homme de Bethphagé prend sous sa garde.

       Il faut remarquer que Jésus ne s’est pas arrêté à la première porte du Temple, mais qu’il a suivi l’enceinte, jusqu’au moment où il est arrivé du côté nord, près de l’Antonia. C’est là qu’il descend et entre dans le Temple, comme pour bien montrer au pouvoir dominant qu’il ne se cache pas, et se sent innocent dans toute sa conduite.

       La première cour du Temple présente le chahut habituel des changeurs et des vendeurs de colombes, passereaux et agneaux… à cette seule différence que tout le monde les a délaissés pour venir voir Jésus.

       Celui-ci entre, solennel dans son vêtement de pourpre, et il tourne les yeux vers ce marché, puis vers un groupe de pharisiens et de scribes qui l’observent de dessous un portique.

       Son regard étincelle d’indignation. A l’improviste, il bondit au milieu de la cour. Il semble voler, comme une flamme, car son vêtement flamboie sous le soleil qui inonde la cour. Et il tonne d’une voix puissante :

       « Hors de la maison de mon Père ! Le Temple n’est pas un lieu d’usure et de marché. Il est écrit : “ Ma maison sera appelée maison de prière. ” Pourquoi donc avez-vous fait une caverne de voleurs de cette maison où est invoqué le nom du Seigneur ? Hors d’ici ! Purifiez ma maison, pour éviter que, au lieu de me servir de cordes, je vous frappe des foudres de la colère céleste. Sortez d’ici ! Hors d’ici les voleurs, les fraudeurs, les impudiques, les homicides, les sacrilèges, les tenants de la pire idolâtrie : celle de l’amour-propre orgueilleux, les corrupteurs et les menteurs. Dehors ! Dehors ! Sinon, le Très-Haut balaiera pour toujours ce lieu et exercera sa vengeance sur tout un peuple. »

       Il ne réitère pas les coups de fouet de l’autre fois mais, comme les marchands et les changeurs tardent à obéir, il va au comptoir le plus proche et le renverse en répandant sur le sol balances et pièces de monnaie.

       Les vendeurs et les changeurs se hâtent de suivre l’ordre de Jésus, après avoir vu ce premier exemple. Jésus crie derrière eux :

       « Combien de fois devrai-je vous dire que cet endroit ne doit pas être un lieu de souillure, mais de prière ? »

       Et il regarde les hommes du Temple qui, obéissant aux ordres du Pontife, ne font pas le moindre geste de représailles.

       590.20 Une fois la cour purifiée, Jésus se dirige vers les portiques où sont rassemblés des aveugles, des paralytiques, des muets, des estropiés et autres handicapés qui l’invoquent à grands cris.

       « Que voulez-vous que je fasse pour vous ?

       – La vue, Seigneur ! Les membres ! Que mon fils parle ! Que ma femme guérisse ! Nous croyons en toi, ô Fils de Dieu !

       – Que Dieu vous écoute. Levez-vous et chantez les louanges du Seigneur ! »

       Ce n’est pas un par un qu’il guérit les nombreux malades, mais il fait de la main un geste large, et grâce et guérison descendent sur les malheureux, qui se relèvent en bonne santé, avec des cris de joie qui se mêlent à ceux des nombreux enfants qui se serrent près de lui en répétant :

       « Gloire, gloire au Fils de David ! Hosanna à Jésus de Nazareth, Roi des Rois, et Seigneur des Seigneurs ! »

       Des pharisiens s’adressent à lui en feignant le respect :

       « Maître, tu les entends ? Ces enfants disent ce qu’il ne faut pas dire. Reprends-les ! Qu’ils se taisent !

       – Pourquoi donc ? Le roi prophète, le roi de ma race, n’a-t-il pas dit : “ De la bouche des enfants et des nourrissons tu as fait jaillir la louange parfaite pour confondre tes ennemis ” ? N’avez-vous pas lu ces paroles du psalmiste ? Permettez aux petits de chanter mes louanges. Elles leur sont suggérées par leurs anges gardiens, qui voient sans cesse mon Père, en connaissent les secrets et les suggèrent à ces innocents. Maintenant, laissez-moi tous aller prier le Seigneur. »

       Passant alors devant la foule, il se rend dans la Cour des Juifs pour prier…

       Plus tard, longeant la piscine probatique, il sort de la ville par une autre porte pour retourner sur les collines du mont des Oliviers.

       590.21 Les apôtres sont enthousiastes… Le triomphe leur a donné de l’assurance, et ils ont complètement oublié l’effroi que les paroles du Maître avaient suscité… Ils parlent de tout… Ils brûlent d’être renseignés sur la mort d’Annalia. Non sans peine, Jésus les retient d’y aller, en les assurant qu’il y pourvoira d’une manière qu’il connaît, lui… Ils sont sourds, parfaitement sourds à toute parole d’avertissement divin… Ô hommes, hommes, hommes, qu’un cri de louange rend oublieux de tout…

       Jésus parle aux serviteurs de Marie de Magdala qui l’ont rejoint au Temple, puis il les congédie…

       « Et maintenant, où allons-nous ? s’informe Philippe.

       – A la maison de Marc, fils de Jonas ? demande Jean.

       – Non, au camp des Galiléens. Peut-être mes frères sont-ils venus, et je veux les saluer, dit Jésus.

       – Tu pourrais attendre demain pour cela, remarque Jude.

       – Il est bon de le faire tant que c’est possible. Allons chez les Galiléens. Ils seront contents de nous voir. Vous aurez des nouvelles de vos familles. Moi, je verrai les enfants…

       – Et ce soir ? Où allons-nous dormir ? A Jérusalem ? A quel endroit ? Là où se trouve ta Mère ? Ou bien chez Jeanne ? s’enquiert Judas.

       – Je l’ignore. Certainement pas en ville. Peut-être encore sous quelques tentes galiléennes…

       – Mais pourquoi ?

       – Parce que je suis le Galiléen et que j’aime ma patrie. Allons ! »

       Ils se remettent en route pour monter vers le camp des Galiléens, qui se trouve sur l’oliveraie du côté de Béthanie ; c’est tout un groupement de tentes toutes blanches sous le joyeux soleil d’avril.

Que vous propose Jésus aujourd’hui ?
Pour le savoir inscrivez vous à la Newsletter Jésus Aujourd’hui